Xavier Macaire et Morgan Lagravière (Groupe SNEF) ont franchi en premiers la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 2h00’21″ (heure française) après 4 jours 11 heures et 21 secondes de course à une vitesse moyenne de 11,89 nœuds.

Xavier Macaire et Morgan Lagravière (Groupe SNEF) : « Ensemble, on a fait trois courses et on a gagné les trois. C’est top ! On forme un duo très complémentaire sportivement. On prend du plaisir à naviguer tous les deux. Cette deuxième étape n’était pas forcément simple à vivre. Elle était engagée, presque du début à la fin. Il y a eu quelques heures, après le départ, où c’était cool mais ensuite, assez vite, il y a eu de l’air puis des allures rapides et humides. Malgré tout, on a réussi à prendre du plaisir tout le temps, à faire le taf, à faire marcher le bateau et à raisonner stratégiquement. On s’est reparti les responsabilités. Dans notre fonctionnement, Xavier était le garant de la stratégie et on s’est partagé la performance. On a repris les choses qui avaient fonctionné il y a deux ans sur la Sardinah Cup et on a essayé de les mettre en application naturellement. Au large d’Ouessant, Amarris a croisé devant nous avec 20 milles d’avance. On a continué de faire une belle nav sans rien lâcher malgré tout. A la fin, on a vraiment joué à la côte. On s’est même demandé à un moment si on n’était pas allés un peu trop loin, du côté de Groix. Les routages étaient vraiment extrêmes à terre. Malgré la fatigue, il a fallu faire un choix rapide et c’est vrai qu’on a douté. On a cru qu’Achille (Nebout) et Gildas (Mahé) s’étaient barrés loin devant. On a pensé qu’il nous avait collé 4 ou 5 milles or quelques heures après, il a recroisé juste derrière nous ! La leçon de ces courses-là, c’est que ce n’est jamais fini ! Dix milles avant l’arrivée, on a chopé une énorme algue et on en a gardé un petit paquet dans la quille malgré nos efforts pour nous en débarrasser et ça nous a mis un peu en stress d’autant qu’on a terminé avec une belle cocotte de spi. On a commencé à faire des calculs. A compter puis à recompter. Au final, c’est aussi comme ça que les victoires s’apprécient. »