
A poste à Port-Olona depuis jeudi dernier, les seize duos engagés dans la 9e édition de la Les Sables – Horta avaient rendez-vous pour une parade au large de la grande plage, ce dimanche. Si le vent s’est montré plutôt mollasson avant l’arrivée de la brise thermique à la mi-journée, il a toutefois permis aux uns et aux autres de répéter leurs gammes une dernière fois, puis de valider les ultimes détails techniques avant le passage aux choses sérieuses. « C’est toujours intéressant d’effectuer une dernière sortie avant le jour J, même s’il est vrai qu’à deux jours du départ, on piaffe déjà tous d’impatience de prendre le large et d’en découdre », explique José Guilherme Caldas, le skipper de Mussolo 40 qui va profiter d’une dernière journée de préparation demain, avant de s’élancer mardi pour le premier volet de la compétition : 1 270 milles à destination des Açores. « C’est un bel exercice qui nous attend. Une sorte de condensé de transat. Ça promet d’être vraiment très intéressant », annonce le navigateur brésilien qui participe pour la toute première fois à l’épreuve et se réjouit des belles conditions annoncées pour cet aller entre la Vendée et Faial. « A date, la météo est favorable. Les derniers routages sont plutôt rapides. Certains font en effet arriver en moins de cinq jours. On sait toutefois que l’atterrissage sur l’archipel portugais n’est jamais aussi simple qu’il n’y paraît sur le papier mais globalement on se prépare à une première étape vraiment sympa », souligne Tanguy Bouroullec (Groupe SNEF) qui, pour sa part, connait déjà la route. Une route qui lui avait plutôt bien réussi puisqu’il avait, pour mémoire, remporté la Les Sables – Les Açores – Les Sables 2016 en bateau de Série.