Melwin Fink et Estelle Greck ( Sign For Com) ont franchi en 4e position la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 3h25’13’’ (heure française) après 4 jours 12 heures et 25 minutes et 13 secondes de course.

Melvin Fink (Sing for Com) : « Le fait d’abandonner la première étape a été un coup dur et la blessure au dos de Lennart (Burke) lors du convoyage pour rallier Horta également. Cette quatrième place sur la manche retour fait forcément très plaisir. C’est une belle revanche. Avec Estelle, on a su rebondir, s’adapter et faire un très bon résultat, surtout pour un duo qui n’avait, jusqu’alors, encore jamais navigué ensemble ! »
Estelle Greck (Sing for Com) : « J’avais fait l’ArMen Race mais cette étape retour de la Les Sables – Horta – Les Sables était véritablement ma première grande course au large à bord d’un Class40 nouvelle génération. C’était super chouette. Avec Melvin, on s’est rencontrés 24 heures avant le départ. Jusqu’au bout, on a gardé notre place. On en a même gratté quelques-unes à la fin. On est vraiment super contents. Ça s’est super bien passé, on s’est bien marrés. C’était vraiment cool. Le début de la course a été assez dur, assez engagé. Le Pogo S4 mouille beaucoup. Je ne m’attendais pas à ça. Au bout de trois jours complètement trempés, on avait hâte que le soleil revienne. On est partis de Horta sans objectif particulier de résultat. Notre but était avant tout de finir la course avec un bateau en bon état. Lors des dernières 24 heures, on est vraiment restés focus parce qu’on savait qu’il y aurait des choses à faire pour réussir à finir dans le Top 5, mais aussi et surtout terminer devant le coach (Tanguy Leglatin, ndlr). J’ai adoré la course et ça donne envie de continuer à régater sur ce type de Class40. J’ai hâte d’avoir mon nouveau bateau ! »
Erwan Le Draoulec et Tanguy Leglatin ( Everial) ont franchi en 5e position la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 3h53’3’’ (heure française) après 4 jours 12 heures et 53 minutes et 43 secondes de course.

« On a eu quelques petites péripéties, notamment des problèmes d’énergie, mais au final ça a été. Ça ne nous a pas trop dérangés. On ne nous voyait plus à l’AIS et on ne pouvait pas nous appeler à la VHF, mais on a réussi à prendre la météo. Ça l’a fait parce qu’il y avait du soleil et qu’on a pu activer les panneaux solaires. On est très contents même si on a encore fait quelques bêtises, mais c’est comme ça qu’on apprend ! (Rires) On ne fait que progresser et on est super contents de plein de choses. Il faut qu’on optimise deux trois trucs et que l’on débriefe sur le plan de la stratégie de cette étape. On est partis un peu tout seuls au sud, ce qui n’était pas forcément un bon choix. A croire que l’on aime bien se penser plus malins que les routages ! (Rires). On avait vraiment peu navigué avant le départ de la course après un très gros chantier. On n’a pas eu d’énormes soucis. On termine avec presque toutes nos voiles. On a pu naviguer à 100% du potentiel du bateau quasiment tout le temps, ce qui est plutôt chouette. On a fait beaucoup de portant. C’était très sympa mais, évidemment, on se pose encore pas mal de questions sur le bateau concernant les autres allures. Ce que l’on a montré sur l’épreuve est très encourageant et on est très contents. On sait quoi travailler d’ici au départ de la Transat Jacques Vabre. »
Pierre-Louis Attwell et Maxime Bensa (Vogue avec un Crohn) ont franchi en 6e position la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 4h02’07’’ (heure française) après 4 jours 13 heures et 2 minutes et 7 secondes de course.

« Cette deuxième étape a tenu toutes ses promesses. Il y a eu du jeu et encore une fois, on est tous arrivés très serrés, en l’espace de quelques minutes seulement. C’était cool et intense jusqu’au bout. On a fait toute la traversée avec des bateaux à vue. A partir de l’empannage en Manche, il a commencé à y avoir de petites ouvertures stratégiques et on ne s’en est pas trop mal sortis au final puisqu’on a réussi à doubler deux bateaux. On est très contents. On a appris plein de choses sur le bateau. Cette manche retour a été un bon complément de ce que l’on avait pu commencer à voir comme premiers signaux sur la première étape. On a encore validé des choses. On se rend compte aussi qu’il y a des petits trucs qu’il faut qu’on change. On sent bien que le bateau est exigeant physiquement mais pas seulement. Il y a des petites poulies qu’il faut qu’on arrive à remplacer parce que les efforts sont quand même assez violents. On se dit que la vitesse à laquelle on a fait l’aller et retour entre la Vendée et les Açores, est assez folle. La première étape était assez fermée sur le plan stratégique mais intéressante en termes de conduite, avec de multiples changements de voiles et des bateaux à côté en permanence. La course, globalement, a été parfaite pour apprendre à se servir du bateau. Ça n’a pas toujours été facile de vivre à bord. Les trente dernières heures, on a peu dormi car il fallait être dessus à 100%. On termine bien rincés mais contents. »