Port Olona, Les Sables d’Olonne
Charlotte Cormouls (Bleuet de France) : « Belle matinée ensoleillée à bord du 135. Nous filons à 12 nœuds sous gennaker dans 20-25 nœuds de vent : le pied ! Les dauphins nous accompagnent ce matin pour notre plus grand bonheur. La journée d’hier était calme. Nous sommes restées concentrées sur nos réglages et avons pu nous reposer. Dans la nuit, la rotation du vent à l’arrivée du front a été difficile à gérer. Nous avons croisé Yala qui nous a confirmé que notre AIS avait des soucis : nous ne sommes pas toujours visibles… Nous redoublons donc de vigilance pour éviter les autres navires. Aujourd’hui va être une belle journée, plus rapide qu’hier ! »
Mikaël Mergui (Centrakor) : « Notre petit décalage dans le sud pour espérer être moins gênés par la dorsale se paye un peu cher !Visiblement, nos copains ont eu un plus d’air et avec un meilleur angle. On devrait avoir 13/14 milles de retard quand le front arrivera. Il reste du chemin encore, mais c’est dommage de se mettre dans cette situation de « rattrapant ». La suite va être rapide. Une bonne piste rouge en vue ! Nous avons vu deux baleines assez proches de nous, pas mal de pêcheurs qui tournaient dans tous les sens autour de nous, et bien sûr quelques dauphins venus jouer avec l’étrave. Tout va bien à bord. On a enchaîné les grosses siestes. J’ai eu un coup de chaud hier après-midi à cause du soleil : dur pour un sudiste ! Je ne suis plus habitué, cela fait deux mois et demi que je suis en Bretagne ! »
Olivier Gamot (Yala) : « Un petit peu de bricolage à nouveau. Nous avons décidé de changer la drisse de trinquette qui était vrillée. Cela a nécessité une nouvelle montée au mât mais le temps était beau, et tout s’est bien passé. Désormais la trinquette monte et descend comme un charme. Hier matin la bannette au vent s’est effondrée à la suite de la rupture d’une padeye. Les problèmes ne surviennent pas toujours là où on les attend ! Tout est recollé, attaché et rafistolé désormais.
Nous suivons avec attention et angoisse les classements, surtout des pointus. La bataille est serrée avec le 135 qui est juste sur notre gauche. Nous nous sommes doublés au moins trois ou quatre fois depuis le départ ! Tout l’équipage a bien dormis et nous sommes motivés pour ce morceau qui commence dans le vent fort. »
