Olivier Gamot (Yala) : « Jérôme (Ragimbeau) ne savait pas qu’il y avait des machines à laver en pleine mer. On nous aurait menti ? Nous étudions attentivement l’évolution de notre palier de safran qui semble à peu près stable, quoi que très mou (ça bouge). Évidemment ce n’est pas très rassurant, du coup nous naviguons prudemment, avec l’idée de garder le bateau en seul morceau et d’être dans les temps pour le classement final. Nous attendons le passage du front cette nuit sans trop savoir si le vent va forcir beaucoup ou pas, c’est habituellement ce qui arrive. »
Charlotte Cormouls (Bleuet de France) : « Tout va bien à bord après une nuit bien mouvementée, dans 25-30 nœuds, à croiser des cargos par dizaines. Nous sommes enfin dans le golfe de Gascogne ! Nous avançons vite, les conditions sont musclées, mais pour l’instant pas d’avarie à déplorer. Nous prévoyons une arrivée cette nuit, pas de chance pour le feu d’artifice ! Et pas de chance pour l’orga, qui doit encore faire des horaires hors cloche, j’espère que vous n’aviez pas prévu de vous coucher tôt ! Nous avons beaucoup soutenu l’équipage d’AMIPI par la pensée entre hier et ce matin, nous savons à quel point il est difficile d’être bloqué dans la pétole. Heureuses de les savoir arrivés ! »