Port Olona, Les Sables d’Olonne
Vogue avec un Crohn I Pierre-Louis Attwell et Maxime Bensa ont franchi en 8e position la ligne d’arrivée de la première étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce lundi 3 juillet à 00h5’40″ (heure française) après 5 jours 11 heures 3 minutes et 40 secondes de course. Le duo termine à 2h41’14’’ des premiers.
« Ce qui est chouette c’est que c’est une course qui nous a permis de découvrir le bateau dans un format « large ». On avait déjà fait la CIC Normandy Channel Race avec un format plus côtier. Ça s’apparente un peu plus à l’objectif Transat Jacques Vabre qu’on a à la fin de l’année et, en ce sens, c’était très riches d’enseignements. On a testé des allures et des vitesses qu’on n’avait pas encore vues. Faire une trentaine d’heures au portant, dans du vent un peu fort, avec des bateaux au contact, ça nous a permis de se jauger et de continuer de découvrir le bateau. Avec ce dernier, ce qui change, c’est le fait d’être au contact de la flotte tout le temps. C’est hyper stimulant sportivement de voir les premiers à l’AIS et même de régater avec eux à vue. C’est sympa mais aussi intense. Ça se joue vraiment sur des détails. On passe un peu plus de temps à s’arracher les cheveux et à essayer de gratter des petits pouillèmes. Sur l’eau, ça a pas mal tourné. On a gagné des places et on en a perdu. On n’a pas été très bons dans les îles, sur les derniers gros choix stratégiques. Sur le reste, on est plutôt contents de notre course et de nos choix. Au final, on est un peu tous ex-aequo avant la prochaine étape. »
Fondation AMIPI I Baptiste Hulin et Pierrick Letouze ont franchi en 10e position la ligne d’arrivée de la première étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce lundi 3 juillet à 00h07’56″ (heure française) après 5 jours 11 heures 05 minutes et 56 secondes de course. Le duo termine à 2h43’30’’ des premiers.
« On est hyper contents. C’est la première course du bateau et du projet. On a mis beaucoup d’énergie pour être sur la ligne de départ aux Sables d’Olonne et ça s’est ressenti la première journée parce qu’on a laissé des plumes et lors de la première nuit, on n’a pas réussi à suivre le rythme du groupe de tête. On a été un peu frustrés à ce moment de la course. Après, en revanche, on a découvert les joies de la glisse à hautes vitesse pendant 24 heures. Là, on s’est régalé et on y a mis beaucoup d’envie. On a alors réussi à revenir sur le groupe. On ne s’est plus lâché et on a terminé par un finish de folie dans les îles. Ça a vraiment été un truc de dingue. On est vraiment hyper, hyper heureux. Ça lance bien le projet. On a vraiment pu se comparer en temps réel dans toutes les conditions avec la concurrence. On a trouvé des petits trucs même s’il reste encore plein de choses à découvrir. C’est
génial de terminer aussi groupés, même si la météo a aussi fait que. On n’osait pas trop imaginer ce scénario au départ des Sables. Maintenant il y a tout à faire sur l’étape retour. C’est top ! Ce qui est top aussi c’est qu’on n’a rien cassé et rien abimé à bord. Merci à toute l’équipe de BE Racing qui a préparé le bateau et qui nous a permis d’arriver à Horta dans de supers conditions. »
Captain Alternance I Keni Piperol et Thomas Jourdren ont franchi en 10e position la ligne d’arrivée de la première étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce lundi 3 juillet à 00h36’47″ (heure française) après 5 jours 11 heures 34 minutes et 47 secondes de course. Le duo termine à 3h12’21’’ des premiers.
Kéni Piperol et Thomas Jourdren (Captain Alternance) : « On est globalement contents de notre course mais on est un peu déçus de notre erreur sur la fin, à trois milles de l’arrivée. On a tiré un peu loin notre bord sous spi et on est tombés dans le dévent de Pico. Ça a vraiment été violent. On pensait pouvoir revenir mais en fait non. Les autres nous ont vus. Ils ont empanné et ont fait le tour de la molle. On voyait le truc plus clair que ça. Il y a toutefois eu beaucoup de positif dans cette première étape. On a eu pas mal de pépins techniques à bord qu’on a plutôt bien gérés mine de rien puisqu’on ne finit pas trop mal placés et pas très loin des premiers. Tout s’est bien passé à bord entre nous, une fois de plus. On a des bonnes vitesses et on arrive à bien régler le bateau maintenant. Mieux, en tous les cas que pendant la CIC Normandy Channel Race où on avait des phases où on n’allait vraiment pas vite. C’est beaucoup de bons points. De plus, il ne faut pas se tromper d’objectif. Le nôtre, cette année, reste la Transat Jacques Vabre – Normandie Le Havre. »
Legallais I Fabien Delahaye et Corentin Douguet ont franchi en 11e position la ligne d’arrivée de la première étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce lundi 3 juillet à 00h39’02″ (heure française) après 5 jours 11 heures 37 minutes et 02 secondes de course. Le duo termine à 3h14’36’’ des premiers.
Fabien Delahaye et Corentin Douguet (Legallais) : « On était en tête au cap Finisterre puis notre petit spi s’est ouvert en deux. A partir de là, il nous a manqué une voile pour 36 heures. On n’avait pas de voile intermédiaire. Seulement le grand ou le masthead et donc plus de voile à mettre en l’air dans le gros temps. On a essayé le A2 jusqu’à ce que ça parte en sucette complet. On a continué sous masthead, ce qui nous a envoyés du mauvais côté avant de pouvoir ré-envoyer un spi dans des conditions plus maniables et de jouer à la régulière. Malheureusement, on était déjà loin derrière. C’est ainsi que l’on termine une étape au fond du bus. On n’a jamais réussi à repasser devant. Il n’y a pas eu le petit coup de chance à la fin qui aurait pu nous permettre « de », mais c’est comme ça. Au final, on finit avec peu de vent et les écarts se sont allongés un peu dans les derniers milles, notamment avec IBSA qui est, lui, passé sans encombre. Les écarts ne sont, certes, pas rédhibitoires, mais on préfère quand il n’y en n’a pas. Il y a des choses à garder et des enseignements à tirer. C’est toujours intéressant de régater avec les autres, de voir que le niveau est élevé et que ça ne fait pas beaucoup d’erreurs sur l’eau. Dans ce contexte, il n’y a pas énormément d’opportunités pour revenir quand on est derrière. On va essayer d’être meilleur sur la deuxième manche. »
