Erwan Le Draoulec (Everial) : « Ce début de course est assez sympa. Le départ a été mauvais, comme souvent avec moi (rires) mais ce n’est pas très grave car l’après-midi d’hier et la nuit dernière ont été rapides. On est bien contents d’être dans le bon paquet ce matin. On est bien reposés. On a eu un joli lever de soleil et on a pris un bon petit déjeuner. Tout va bien à bord. La journée va être un peu compliquée car on va traverser la dorsale, ce qui veut dire qu’on va composer avec de la molle. En gros, ça va bien nous occuper. On est juste devant Legallais et juste derrière Amarris. »

Nicolas D’Estais (Café Joyeux) : « Ce qu’il faut retenir : on est contents d’être là mais pas hyper heureux de notre speed depuis le départ des Sables d’Olonne. On a encore beaucoup à apprendre sur les réglages du bateau, car visiblement il y a des trucs qu’on n’a pas trouvé. On s’est bien fait poser par Amarris, IBSA et quelques autres. Mais bon, la route est encore longue et les écarts en proportion sont infimes. Donc on est surtout contents d’être là ! Les conditions sont très agréables et puis ce sont les Açores qui nous attendent au bout ! On essaie de se reposer au max aujourd’hui car derrière ça va être très sport. Voilà sinon je me suis fait le podcast de Tintin et le secret de la Licorne cette nuit c’était bien sympa. En se dépêchant on fait deux épisodes par quart, c’est assez pratique. »
Aurélien Ducroz (Crosscall) : « Cette première nuit en mer a été belle, au portant dans 15 nœuds de vent, sous des températures méditerranéennes. Bref, le kiff. Bon le vent changeait énormément et ce n’était pas simple quand même mais un vrai régal. Ce matin nous nous sommes pris un vieux bout dans la quille. Bilan : un bon mille de perdu le temps de réussir à l’enlever. Après avoir tenté la corde à nœuds 50 fois, nous nous sommes résolus à affaler le spi et à faire une marche arrière. Mais un bout, ce n’est pas une algue et même en marche arrière, c’est vrai dossier. Mais c’est bon, nous sommes libres. La journée qui s’annonce va être difficile à négocier avec la traversée de la dorsale la patience va être de mise. Ce n’est pas ma plus grande qualité ! »
Fabien Delahaye (Legallais) : « La première nuit est terminée. Le vent mollit. On a 8-9 nœuds de vent, sous spi. Ça glisse gentiment avec une mer légèrement formée. La journée devrait être très molle et on va chercher un front derrière cette zone sans vent qui va nous amener du vent de nord soutenu pour progresser vite vers les Açores ensuite. »

Kéni Piperol (Captain Alternance) : « Tout va bien à bord en ce premier matin de la Les Sables – Horta – Les Sables. On se traine dans les petits airs. Ce matin il fait beau, la mer est assez calme et le ciel voilé et nous sommes cernés par les pêcheurs, on a hâte de retrouver du vent ! Certains bateaux ont réussi à prendre de l’avance mais la route est encore longue ! »
Claire-Victoire de Fleurian (Bleuet de France) : « Le départ dans peu d’air suivi du parcours côtier nous a fait retrouver nos sensations de régate en J80 : du monde aux passages de bouées, des manœuvres à enchaîner… Assez excitant ! Malheureusement nous avons eu quelques soucis avec notre chaussette de spi sur l’envoi et l’affalage du dernier bord du côtier. Résultat : on s’est fait doubler à la dernière bouée et on a commencé le parcours vers les Açores en dernière position. Mais nous ne nous sommes pas laissées abattre, et en renvoyant un spi nous avons un temps pris la tête de la flotte des quatre « pointus ». La tête de flotte est maintenant bien loin devant mais nous sommes dans le match des bateaux de la même génération que le nôtre ! Il y aura du jeu avec ces trois-là, le match sera intéressant. Le moral est bon et la vie du « quotidien à bord » s’installe doucement. »
Baptiste Hulin(Fondation AMIPI) : « Ce matin, c’est un peu la soupe à la grimace à bord de F MAIP. On a fait un bon début de nuit. On est arrivés à revenir un peu sur le groupe de devant, mais après ça a été compliqué en vitesse, même très compliqué dans le vent mollissant. Au petit matin, on s’est rendu compte qu’on avait des algues sous le bateau pas détectables à la caméra sous le bateau et on a dû plonger. Depuis, ça va un peu mieux mais on a perdu pas mal de terrain sur les copains. Ces derniers sont toujours à vue mais on les voit un peu moins bien ce que cette nuit. On se bat dans un vent qui ne va faire que mollir aujourd’hui. La journée ne va pas être simple. On a hâte de toucher du vent fort en début de nuit prochaine. On a réussi à se reposer un peu même si la nuit a été assez intense avec beaucoup de variations de vent. C’est sûr qu’on cherche encore pas mal les manettes du bateau et qu’on se pose pas mal de questions pour progresser mais on est là pour ça. On est dessus et au taquet ! »
Mikaël Mergui (Centrakor) : « La première nuit en mer a été plutôt paisible. Il y a eu une belle houle de nord-ouest qui de devait faire pas loin de deux mètres. Je ne sais pas si c’est parce que je vieilli mais les départs du quai sont plus durs émotionnellement. Il y a de la tension. Le petit déjeuner avait du mal à descendre. Un grand merci à tous les Sablais pour l’accueil. Cela fait quelque chose de descendre le chenal des Sables d’Olonne. Il y a toujours un air de Vendée Globe dans cette ville. Bref, nous voila sur l’eau et les habitudes reviennent. Prendre des repères et décider du plan d’action pour le parcours en baie. Nous avons pris un bon départ, pile au comité. Cela n’était pas facile. Il y avait du monde qui voulait être là aussi. On a enchaîné les belles manœuvres dans un bon timing ce qui nous a permis de sortir troisièmes du parcours de dégagement. Nous étions tous les deux contents de ce petit moment « inshore » avant le tobogan. En attendant, c’est plutôt tranquillement que nous avançons. Cela permet de se reposer et de prendre un peu d’avance avant la glissade du cap Finisterre. Nous devrions avoir des claques a plus de 30 nœuds. Si la mer n’est pas trop courte, on va certainement remettre le record de distance sur 24 heures en Class 40 en jeu. »
Olivier Gamot (Yala) : « Hier a été une belle journée pour commencer la régate. L’équipage est content et concentré. Nous avons déjà eu quelques bricoles à régler et une montée au mât à effectuer à cause d’une trinquette récalcitrante qui ne voulait pas descendre. Nous avons également réutilisé le palan de l’hydro-générateur pour en faire un palan de bordure de grand-voile Le temps clément est propice aux améliorations ! »