
Groupe SNEF ( Xavier Macaire et Tanguy Bouroullec ) ont franchi en 2e position la ligne d’arrivée de la première étape de la 9e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce dimanche 2 juillet à 23h02’15″ (heure française) après 5 jours 10 heures et 15 secondes de course. Le duo termine à 1h37’49’’ des premiers.
« On est super contents. Une deuxième place, c’est cool ! Ça a été une très belle course. On s’est régalé. On a eu des galères malgré tout. On a déchiré un spi. A certains moments, on n’avait pas la vitesse tandis qu’à d’autres, on a tenté des options qui n’ont pas marché. A chaque fois, on a cependant gardé le moral et toujours essayé d’aller de l’avant. On n’a pas regardé notre position dans le classement pendant la course. On a vu qu’on n’était pas toujours très bien classés mais on s’est vraiment focalisé sur ce que l’on voulait faire. On n’a jamais baissé les bras. On savait qu’il se passerait des choses à l’atterrissage sur Horta. On est restés combatifs et concentrés. A la base notre idée, c’est de passer plutôt au nord des îles mais on a vu qu’il y avait une opportunité de se recaler au sud et on l’a saisie. A deux milles de l’arrivée, on a pensé que le vent allait tenir jusqu’à l’arrivée mais il s’est arrêté net. IBSA compte 1h37 d’avance au classement général provisoire. C’est un peu énervant mais ça reste touchable sur une grande étape de 1 280 milles. »

Centrakor ( Mikael Mergui et Antoine Carpentier ) ont franchi en 3e position la ligne d’arrivée de la première étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce dimanche 2 juillet à 23h04’02″ (heure française) après 5 jours 10 heures 2 minutes et 2 secondes de course. Le duo termine à 1h39’36’’ des premiers.
« C’était cool ! Au début, dans le golfe de Gascogne, on n’a pas trop compris pourquoi les autres ne faisaient pas comme nous. On va en parler avec eux pour comprendre ce qui s’est passé mais c’est vrai que ça nous a un peu piqués au vif puisqu’on a compté jusqu’à 66 milles de retard. Après, il a fallu envoyer. Grâce à Antoine, on a trouvé les manettes. Comme il y a deux ans, on a navigué un peu au feeling de chacun, sans organisation stricte à bord et on a fait une belle « remontada ». La fin de course a été dingo ! A trois minutes de l’arrivée, on pouvait passer deuxième. C’était fou. Fou ! Les dernières 36 heures, on est restés à portée de fusil avec Groupe SNEF. Un coup, c’était eux, un coup, c’était nous. Ça se jouait à rien. A l’arrivée, les écarts, sont très faibles et c’est presque comme si on avait fait une étape pour rien car hormis IBSA qui a pris un petit avantage, on est nombreux à être presque à égalité. »