Xavier Macaire (Groupe SNEF) : « Tout va bien à bord. On approche des Açores et de leur anticyclone. On file enfin sur une mer calme et rangée. C’est agréable de pouvoir faire sécher les vêtements, dormir sans sursauter dans la bannette sous les chocs de la coque qui rebondit d’une vague à l’autre ou qui plante son étrave sous l’eau sans crier gare ! Niveau course, on n’a pas toujours la réussite de nos options mais on est parvenu à se remettre dans le match, donc c’est positif. La difficulté maintenant ça va être l’arrivée dans les îles. On a bien notre petite idée pour l’atterrissage à Horta mais on reste vigilants et on garde l’œil sur les fichiers météo et la position de nos concurrents. Au niveau nourriture, boisson et énergie-électricité, on est parfait. Tout est au top niveau donc le moral est là. Il reste même deux tablettes de chocolat, des pommes et des oranges, c’est tout dire ! On a un bon rythme de quart. On se remplace toutes les 2h00-2h30. Ça permet de bien se reposer et de récupérer car on n’a presque pas dormi dans le vent fort pendant deux jours. »
Olivier Gamot (Yala) : « Depuis hier nous progressons prudemment pour ne pas trop tirer sur le safran. Vitesse cible à 9 nœuds avec l’espoir de ne pas arriver au-delà des 60 heures pour ne pas être hors-délais. Cette nuit Jérôme a reçu un poisson volant en plein visage ! Il a également vu une immense baleine qui passait par là. Nous avons remis le pilote en route avec un gain très bas pour ne pas trop tirer sur l’appendice. Nous étions fatigués par les heures de barre enchaînées et avions besoin de cela pour nous remonter le moral ! »

Baptiste Hulin (Fondation AMIPI) : « Tout va bien à bord de Fondation AMIPI. Même si c’était cool quand ça allait vite dans du vent, on n’est pas mécontents d’avoir retrouvé un bateau un peu plus agréable à vivre où tout n’est pas mouillé en permanence. On a pu faire sécher un peu les affaires, ranger le bateau et le nettoyer. On est, comme tout le monde, sous grand spi, à jouer le vent qui varie et qui est de moins en moins fort. Ça va être la tendance des prochaines heures et ça va pas mal ouvrir le jeu pour la fin de course, dans l’archipel des Açores. On a le gros « smile » à bord, grosse patate, envie de super bien terminer cette première étape. On est très contents d’être revenus au contact du groupe de tête qu’on avait perdu un peu lors de la première nuit. On est en train de faire nos petits calculs. On est attentifs à chaque nouveau classement. On pense que ça va se jouer assez serré à la fin. On est au taquet et dans une position de chasseurs assez confortable pour les prochaines heures. »