Nicolas D’Estais et Léo Debiesse (Café Joyeux) ont franchi en 7e position la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 4h15’09’’ (heure française) après 4 jours 13 heures, 15 minutes et 09 secondes de course.

« Le début de course a été un peu dur pour moi (Nicolas) car j’ai été très malade. J’ai fait une indigestion. Au bout de deux jours, heureusement, s’est allé mieux. On a fait relativement une bonne option sur la grande boucle et on s’est retrouvés troisièmes à l’arrivée au large de la pointe Bretagne, il y a 24 heures, mais on a terminé par une journée pas super. C’est dommage parce que le classement final de l’étape s’est joué sur ce dernier tronçon et c’est là qu’on n’a pas été très bons. On est passés du mauvais côté de Belle-Ile et il se trouve que l’on ne va pas très vite dans les conditions de 15 nœuds VMG. On n’a pas encore trouvé toutes les clés. On a d’ailleurs pris un peu de risques pour cette raison. On pensait qu’on avait plus à gagner qu’à perdre par rapport au résultat de la première étape. On n’aurait sans doute pas navigué tout à fait de la même manière si on n’avait pas marqué un peu Everial et Crosscall sur la fin. On a vraiment plutôt privilégié le classement général plutôt que celui de l’étape. On fait 6e à l’aller, 7e au retour et 4e au général. Au départ, on visait le Top 5. On a montré de belles choses. Devant, ce sont de grands champions. Ils naviguent super bien, c’est vraiment impressionnant. On apprend beaucoup à régater contre eux. Il y en a aussi certains que l’on a réussi à mettre derrière et c’est une fierté pour nous parce qu’on est que d’humbles ex-Ministes. Cette Les Sables – Horta – Les Sables est une super course océanique. Elle est parfaite pour apprendre le large sur nos bateaux. On a fait l’aller et retour au portant mais notre Lift V2 est typé pour le reaching et le près. Faire quatrièmes sur un parcours tel que celui-là, ça nous va, on est super contents ! »
Aurélien Ducroz et Vincent Riou (Crosscall) ont franchi en 8e position la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 4h52’50’’ (heure française) après 4 jours 13 heures et 52 minutes et 50 secondes de course.

Aurélien Ducroz et Vincent Riou (Crosscall) : « On a globalement bien navigué sur cette deuxième étape et fait assez peu d’erreurs. On s’est engagé dans la même option nord qu’Amarris mais on n’a pas pu aller au bout parce qu’on avait de vrais problèmes de vitesse. On a arraché le carénage de quille sur la première étape donc, forcément, ça a été un peu compliqué à un moment. On a tenté notre truc mais on a un peu subi la situation lors des dernières 24 heures notamment. On allait vraiment moins vite que les copains. Il faut que l’on bosse encore mais on a eu deux étapes dingues avec des conditions tout aussi dingues. On a fait beaucoup de portant, ce qui a été bien parce qu’on avait besoin d’en bouffer. C’était une course magnifique même si c’était frustrant de ne pas pouvoir jouer son jeu à fond. Il faut qu’on bosse. On forme un bon duo mais on manque un peu de préparation. On s’aperçoit que les bateaux sont de plus en plus préparés au micromillimètre et que c’est là-dessus que ça se joue beaucoup. Il faut s’y mettre ! »
Fabien Delahaye et Erwan Le Méné (Legallais) ont franchi en 9e position la ligne d’arrivée de la deuxième étape de la 9e édition de la Les Sables-Horta-Les Sables. Ils ont coupé la ligne ce jeudi 13 juillet à 6h19’24’’ (heure française) après 4 jours 15 heures 19 minutes et 24 secondes de course.

« On a eu un très long bord bâbord. Un bord sur lequel on n’avait pas vraiment la carbu. Il nous manquait sans doute une voile que les autres avaient et pas nous, et aussi d’autres choses qui ont fait qu’on n’était pas toujours très rapides. On s’est fait décrocher dès que le vent a forci. On a changé de configuration. On est passé sous petit spi mais impossible de matcher les autres. Du coup, ils sont partis devant. Ensuite, il y a eu la zone de transition au nord du front qu’il a fallu traverser, ce qui a favorisé les premiers. On s’est retrouvés un peu en retrait mais avec le paquet malgré tout. Sous gennak, on avait la vitesse, puis on n’a pas été trop mauvais sur le point d’empannage, ce qui a fait qu’on est revenus. A la fin, on a tenté un truc. Ce n’est pas passé mais ce n’est pas grave. On a essayé de jouer la rotation plus que la pression à terre. A l’arrivée de la première étape, ça avait marché mais pas cette fois. On a terminé dans la molle devant les Sables d’Olonne. On n’avait rien à perdre de toutes façons. Au contraire, dans notre position, on avait tout à gagner à essayer quelque-chose. On y a cru par moments mais on n’a finalement jamais réussi à revenir. La rotation qu’on était allé chercher a vraiment tardé à venir. On y est allé en escalier mais sans succès. On s’est super bien entendu. On a navigué propre. On n’a pas cassé un élastique sur le bateau alors qu’on a quand même eu du vent. Ça a clairement encore été une étape engagée, tout au portant. On n’a pas usé les génois, ça c’est sûr ! Ça a été une étape rapide ! »